Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages.
Le soir se fait, un soir ami du paysage,
Où les bateaux, sur le sable du port,
En attendant le flux prochain, dorment encor.
Oh ce premier sursaut de leurs quilles cabrées,
Au fouet soudain des montantes marées !
Oh ce regonflement de vie immense et lourd
Et ces grands flots, oiseaux d’écume,
Qui s’abattent du large, en un effroi de plumes,
Et reviennent sans cesse et repartent toujours !
La mer est belle et claire et pleine de voyages.
A quoi bon s’attarder près des phares du soir
Et regarder le jeu tournant de leurs miroirs
Réverbérer au loin des lumières trop sages ?
La mer est belle et claire et pleine de voyages
Et les flammes des horizons, comme des dents,
Mordent le désir fou, dans chaque cœur ardent :
L’inconnu est seul roi des volontés sauvages.
Extrait de ce poème
Mes chers amis, J'attire votre attention sur vos réponses à mes commentaires que vous écrivez sur vos blogs je ne vais jamais les lire.
Je ne peux pas répondre aux commentaires sans lien, je dois chercher, ce qui oblige ma vue à rester un peu trop devant l'écran au détriment des commentaires.
Merci mes amis de me comprendre.
On ne doit en partir qu'avec l' idée d'y revenir !
Merci pour toutes tes belles photos, qui nous sortent du quotidien !
Passe une bonne journée
Bisous