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Grand Fort Philippe - Pas de Calais (7)

Le 26 - 07 - 2013

Le Phare

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Des fossiles

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

Fort Philippe - Pas de Calais (2)

 

 

Les phares

Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;

Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays,

Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ;

Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;

Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,

Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;

Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;

Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;

Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium !

C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !

Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

 

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P
J'avais effacé tout mon historique et, je n'étais donc plus connecté à ton blog; pour venir ici, j'ai du écrire ton mot de passe donc, ça fonctionne !<br /> Tu dis que connectée ou non, tu peux aller sur ton blog sans mot de passe; je pense que tu appelles connectée, le fait d'être sortie d'internet et d'y être revenue; pour te déconnecter, lorsque tu es sur ton blog, il y a ce cadenas qui te permet de te déconnecter, au dessus des commentaires, en haut, à droite; si tu te déconnectes par ce cadenas, tu devras ré-écrire ton mot de passe ... je persiste et je signe !<br /> Bon, l'orage fait vasciller la lumière: il vaut mieux que je ferme la boutique !<br /> Bonne nuit.<br /> Gilbert
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M
Juste un petit coucou Méline pour prendre de tes nouvelles après tes dégâts depuis la tempête .<br /> Je te souhaite de passer une agréable soirée<br /> Gros bisous<br /> Petits bisous à Gena
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M
Un petit coucou après mon passage de cette nuit pour savoir si tu vas bien et où tu en es avec les dégâts après l'orage.<br /> Bon courage, je pense à toi, gros bisous<br /> Cendrine<br />
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M
un très beau poême de baudelaire ... bise Méline
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C
Bonne soirée ma douce<br /> Bisous
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