Spirou est un personnage de fiction créé par Rob-Vel dans le magazine de bande dessinée le Journal de Spirou édité par Jean Dupuis en 1938. Il est le personnage principal de la série Spirou et Fantasio. Spirou
Titeuf est né le 17 mars 1992 sur un carnet à dessins où Zep dessine quelques souvenirs d'enfance. Un de ses personnages est un blondinet avec une tête d'œuf et une houppette car il a « la flemme »[réf. souhaitée] de dessiner des cheveux. Trouvant que la tête de son personnage ressemble à un œuf, il décide de l'appeler Titeuf (p'tit'œuf). Au départ, il garde sa création pour lui avant de s'apercevoir du potentiel du personnage, bien meilleur que ses autres productions de l'époque. Après de nombreux refus, Zep avait en effet décidé d'abandonner la bande dessinée. Sur les conseils de son entourage, les premières planches de Titeuf sont publiées dans un fanzine (Sauve qui peut) à faible tirage lorsqu'un producteur, Jean-Claude Camano, aujourd'hui l'agent de Zep, le repère.
Le premier album est édité à 8000 exemplaires ; le deuxième sera tiré quelques années plus tard à 1,8 million d'exemplaires[réf. nécessaire]. Fin 2006, les onze premiers albums de Titeuf se sont vendus à 16 millions d'albums3. En 2010, le premier tome, paru en noir et blanc, est réédité en couleur avec une planche inédite. La colorisation est le travail de Nob, désormais coloriste attitré de la série.
Une grande caractéristique de Titeuf sont ses nombreuses expressions, notamment « Tchô » et « C'est pô juste », etc. Il est souvent accompagné de ses meilleurs amis, Manu et Hugo.
Lors d'un repas en 1957 Peyo aurait demandé à Franquin de lui passer une salière dont il ne parvenait pas à se souvenir le nom, et qu'il aurait donc appelé un schtroumpf (« Passe-moi le... schtroumpf ! ») : la conversation se serait poursuivie en schtroumpf
Schtroumpf se prononce pratiquement comme le mot allemand Strumpf qui signifie « chaussette » (les Schtroumpfs s'appelant Schlümpfe (sing. Schlumpf) en allemand). Le nom de la danse Smurf vient directement des Schtroumpfs (Smurfs en anglais).
Jacques Glénat est tombé dans la marmite de la BD lorsqu’il était petit. C’est en passionné qu’il a fondé et développé les éditions Glénat. Des intuitions qui portent le groupe au deuxième rang français avec 20 % des parts de marché. Propos illustrés d’une saga grenobloise
Comment est né votre amour de la BD ?
J’ai eu la chance d’avoir une grand-mère qui m’a abonné très tôt au Journal de Mickey et à Spirou. Lycéen, j’ai créé mon premier fanzine, Fanatic magazine, en 1969, puis à 19 ans, en 1971, Les Cahiers de la bande dessinée, pour partager ma passion. J’ai abandonné les études pour créer ma société à Grenoble, et publier des BD.
Glénat a réussi à ce moment-là à faire sortir la BD de son lectorat habituel en abordant des sujets plus profonds, plus philosophiques. Des auteurs ont aussi appris de nouveaux savoir-faire en travaillant sur des séries. Et puis ces héros ont donné lieu à des adaptations au cinéma. Enfin, il y a eu le train Titeuf…
“La BD devient un art et les illustrations originales s’arrachent dans les ventes aux enchères”