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Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

BD Kids: Milan et Bayard font du neuf avec du vieux !
Posté par Romain Gallissot le 5 oct 2011 dans News• Pas de commentaires

Zoom sur BD Kids, une nouvelle collection de bandes dessinées jeunesse qui redonne vie à des personnages nés dans les journaux et magazine de Bayard et




Après plusieurs hésitations et de multiples tentatives éditoriales, Milan et Bayard reprennent enfin en main la destinée de leur catalogue BD jeunesse : le label BD Kids regroupe ainsi des titres issus des différents supports de presse du groupe, avec en prime le retour de quelques héros de la sympathique et regrettée Capsule Cosmique (magazine BD abandonné en 2006 par Milan). Le choix a été fait de proposer non pas des albums cartonnés, mais des petits formats aux couvertures souples à des prix abordables (9,90 €), qui se glisseront facilement dans les cartables.

On retrouve par exemple, Eddy Milveux et sa blatte magique, un duo comique issu de l'imagination fertile de Lisa Mandel. L'auteure nous fait vivre le quotidien d'un collégien qui, par un heureux hasard, se retrouve en possession d'un insecte capable d'exaucer ses voeux. Notons aussi la présence de Zigo le clown, petit héros attendrissant que l'on doit à Zidrou et Carine De Brab, et qui apporte une touche de bonne humeur supplémentaire à la collection. Ariol, Tao, Zélie, les Super Super, Maudit Manoir et Lucy poids plume complètent la photo de famille, offrant des univers variés qui séduiront grands enfants et jeunes ados.

Pour finir, les fans de la première heure remarqueront le retour de Grenadine et Mentalo, une série rafraîchissante de Colonel Moutarde qui met en scène une petite Esquimaude et son manchot de compagnie. Ça se passe sur la banquise, c'est décalé, c'est plein d'humour et d'action... et on peut même retrouver les deux héros sur le petit écran puisqu'une version animée est diffusée sur TFou depuis la rentrée. Il faut dire que l'univers graphique de Colonel Moutarde inspire les producteurs de programmes jeunesse, car une autre de ses séries, Sherlock Yack, est elle aussi à l'antenne en ce moment.

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

Je m'appelle norman « Norman a huit ans et il est fan de films d'horreur : Freddy Krugger, Jason Vorhees et Michael Myers sont ses modèles, dont il reproduit les exploits dans la vie réelle. Jérémy, le petit nouveau qui vient d'emménager au village, rejoindra vite la longue liste des enfants disparus et ne fera plus parler de lui... Mais Garance veille ! Cette jolie blondinette va mener l'enquête sur l'étrange absence de son petit amoureux... »

Auteur : Stan Silas

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

Nestor Burma

La série de bande dessinée Nestor Burma est une adaptation de romans de Léo Malet avec son célèbre personnage Nestor Burma1.

Cette série a été initiée par Jacques Tardi qui a réalisé les cinq premiers volets. Il a été relayé par Emmanuel Moynot.

L'ensemble de cette série est publié chez Casterman.

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Auteurs : Balak, Mickaël Sanlaville, Bastien Vivès

Date de parution : 13/03/2013


Adrian Velba, 12 ans, est heureux. Après avoir travaillé dur toute l'année dans l'école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer, au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, son partenaire fait défection, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s'inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n'a jamais vu en ville, Richard Aldana. Aldana propose à Adrian, une alliance pour combattre ensemble. Pleine de méfiance la mère d'Adrian, donne son accord du bout des lèvres...
Projet innovant conçu d'emblée pour déborder du cadre de la seule bande dessinée (jeu vidéo, notamment), Last Man est le produit d'un travail collectif dont, les auteurs n'ont pas souhaité préciser qui fait quoi. Organisés en studio, et nourris d'une riche culture de gameplayers, Vivès, Balak et Sanlaville font vivre Last Man à toute allure, avec un sens aigu de la narration et du spectacle.

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

Le Dahlia noir est un roman de James Ellroy paru en 1987, inspiré de l'affaire du Dahlia noir.

Le roman mêle un fait divers réel : la mort d'une jeune femme, Elizabeth Short, dont le cadavre atrocement mutilé a été retrouvé dans un terrain vague le 15 janvier 1947, à une fiction romanesque : le destin de deux amis, Dwight Bucky Bleichert et Leland Lee Blanchard, deux flics du LAPD qui enquêtent sur ce crime. Celui-ci, horrible, n'a jamais été résolu : James Ellroy en donne cependant une solution fictive.

Enquête policière classique et hors norme, mais également peinture de l'univers de la boxe, de l'amour, de la perversité et du sadisme. Catharsis de son enfance volée par le meurtrier de sa mère, ce roman est une manière de confesser les sentiments que l'auteur a pu ressentir envers celle qui l'a élevée durant les premières années de sa vie. Son personnage principal, la ville de Los Angeles, est littéralement révélé dans cette œuvre et se montre sous un jour noir, surtout lorsque le racisme oublié des années 50 refait surface. Bucky, flic sans concession, est la représentation humaine de cette entité dangereuse. La dureté des mots, les phrases sèches et sans fioritures. C'est un adieu d'Ellroy à sa mère, Le Dahlia noir est une œuvre, cachée sous l'élégance mais aussi la violence d'un roman policier.

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

3 pour La guerre des Lulus

Née d'une collaboration « 100 % » picarde et samarienne, entre le scénariste Régis Hautière et le dessinateur Hardoc (après un premier travail ensemble sur la série Le Loup, l'Agneau et les chiens de guerre), cette Guerre des Lulus (Casterman) s'annonce comme une très savoureuse et formidable série sur fond de guerre de 14/18... vue – ce qui est plus original – à travers le regard d'enfants oubliés derrière les lignes allemandes... Un projet de longue haleine – prévu pour couvrir toute la durée de la guerre en au moins quatre albums qui débute très bien, avec un premier album drôle et attachant.
Le Courrier picard lui consacrera un cahier spécial (mérité) dans son édition du 23 janvier, date officielle de la sortie. Un cahier dont la matière a déjà donné lieu à un partenariat entre le quotidien régional et l'éditeur, Casterman, pour un tiré-à-part spécial qui a d'ores et déjà accompagné les envois destinés aux professionnels.
Sortie annoncée le 23 janvier 2013.


Avec la guerre des lulus
Sans faire dans le régionalisme excessif – et en grande partie inapproprié – on peut se réjouir de la productivité picarde en matière de bande dessinée en ce début d'année 2013. Pas moins de trois albums « made in Picardie », très attendus, devraient débouler dans les bacs des libraires dans les trois mois. Trois albums allant au-delà de la présence du non d'un auteur picard en couv' (auquel cas, il conviendra de rajouter notamment peut-être des albums du productif scénariste amiénois Régis Hautière...). Par ordre d'arrivée donc, au « rétro-planning »...

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

14-18. Enterrés dans une tranchée de boue et de sang, les poilus de la 18eme compagnie d'infanterie attendent le prochain assaut avec résignation. Ils assistent, impuissants, à l'exécution de trois des leurs, qui ont déplu à la hiérarchie...

Scénario de Zidrou, dessin de Francis Porcel
Public conseillé : Adulte et adolescent

L'histoire

C'est la guerre, la grande, la terrible. La « vie » dans les tranchées est pleine de certitude : la mort vous attend ! Ce n'est qu'une question de temps pour savoir quand elle embrassera les poilus, qui attendent résignés, leur tour. Pour survivre, chaque homme de la 17ème compagnie d'infanterie fait appel à ses maigres ressources : l'alcool, les souvenirs d'une vie de couple, l'humour facile, la foi, la douceur des permissions. Tout est bon pour ne pas abandonner l'espoir.
Dans ce pays sans hommes, ce « no man's land ». leur petit quartier général boueux, ils l'ont surnommé « Les folies Bergère » en l'honneur de ce lieu qu'ils se sont promis d'aller visiter. Un lieu rien qu'à eux où l'amitié et la complicité leur servent de repas et de vêtements chauds.
Comme les balles et les bombes allemandes ne suffisent plus, les gradés s'invitent dans ce jeu de dupe. Ce jour là, 3 exécutions sont programmées. 3 hommes apeurés, paniqués qui vont servir d'exemple au bon soldat français parti mourir le sourire au lèvres. Mais le destin s'en mêle. Rubinstein, un des 3 hommes promis aux balles françaises ne meurt pas. Rien n'y fait. Ni les tirs dans la poitrine, ni la balle en pleine tête à bout portant. Le phénomène est suffisamment étonnant pour crier au miracle, et ce n'est pas le curé venu visiter son frère qui dira le contraire. Pourtant les ordres sont clairs. Ce « poupin » qui a osé se révolter contre sa hiérarchie sera passé par les armes. Dans cette confusion, une petite fille en pleurs apparait sur le champ de bataille. Après Jesus, quel est ce nouveau « miracle » ?

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

Goustal et Gotting
 
Pigalle, fin des années 1950. Un jeune provincial monte d'Auxerre à Paris. Il a un compte à régler avec un malfrat à l'origine du suicide de son père. Mais le chemin de la vengeance prend parfois quelques fieffés détours...
 
 
Il y a quelque chose de simenonien dans cette description de Pigalle à une époque où la pègre régnait en maître. Une observation paisible des mœurs et des lieux, des portraits surtout, d'une profonde humanité, exempts de manichéisme. Tout personnage a sa part d'ombre, ses failles, sa naïveté, sa beauté aussi. Le sang coule spontanément, sans vraie raison...
Les grilles, les portes cochères, les grands boulevards, les tractions avant, les néons qui enflamment les paysages la nuit, le corps fascinant et furtif des créatures... C'est un Paris d'imagerie que nous offrent Loustal & Götting, avec ses couleurs au petit matin, ses lumières douces, le hiératisme de ses silhouettes, ses silences, sa musique...

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

Thermae Romae - Par Mari Yamazaki - Sakka Casterman
9 février 2013

Lucius ne peut - ou ne veut - plus quitter le Japon ! Le virage se confirme dans ce cinquième et avant-dernier tome de Thermae Romae : l'heure est venue, pour la mangaka de chanter les amours, pour le héros de se battre pour sa belle !


Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

 

 

 

Le festival de la BD d'Angoulême (8) les dernières affiches

 

  

 

Voici les dernières affiches sélectionnées, j'espère que vous avez eu autant de plaisir que moi à les voir ,merci pour vos appréciations

  

Bisous à tous

 

 

 

 

 

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L
Toujours autant de plaisir à voir ton reportage sur ce magnifique festival de la BD.<br />  <br /> Gros bisous et belle nuit chère Méline.
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G
Bonsoir Méline, cette fin de reportage est bien intéressante. Tu t'es donnée à fond pour faire un article si bien.<br />  Ton courrier n'est pas arrivé, mais c'est normal car en raison des fortes chutes de neige en début de semaine<br /> le courrier qui est acheminé par camion depuis Montpellier commence suelement à être distribué. Je t'envoie un mail dés que ton courrier arrive. Bonne nuit. Gros bisous. Ginette
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F
<br /> Ma douce Méline.<br /> Tout plein de bisous tout doux.
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M
ca donne envie de découvrir toutes ces bd ... bise méline
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D
bonsoir Méline ... Elles sont vraiment sensas tes photos ... on a vraiment l'impression de plonger dedans ... j'adore bien sur Nestor Burma et le dahlia noir, j'ai adoré ...  je ne connais pas la BD de Norman mais je crois que j'aimerais bien ... surtout la petite Garance !!! hihihihi<br /> bonne st valentin ma belle ... gros bisoussssssssssssss<br />
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