Le 03 _ 08 - 2020
C'est ici que je me baignais chaque jour, l'été...un régal !
Pas de crainte, les cygnes et moi, nous ne sommes pas sur la même rive.
La laisse de Gena était très longue, à chaque anneau on pouvait la rallonger, la grosseur de la laisse n'est pas inutile, un bouledogue à une puissance incroyable quand il tire.
Un jour, Gena en tirant tellement fort m'a cassé une laisse, la course pour la rattrapper...Une galère, alors, j'avais prévu, avec elle, il fallait anticiper...
Le harnais noir servait pour la voiture, c'est un harnais de sécurité (que j'ai toujours pour Nouba) et l'attache était la même que la ceinture de sécurité, elle se mettait dans la même encoche prévue à cet effet
LA CASCADE ENCHANTEE
A l'orée d'une forêt, je me suis égarée,
Je ne suis guère effrayée, juste émerveillée.
Les arbres majestueux d'un vert chatoyant,
D'une telle beauté, me saisissent d'autant.
Mes yeux se portent sur une sente menue,
Je m'y engage d'un pas léger, sans retenue.
Les jets mordorés du soleil, étincelants,
Diffusent un halo de rayons bienfaisants.
Les fougères lisses s'allient aux fleurs roses,
Joie pour les yeux et le cœur, divines osmoses.
Le chant doucereux des oiseaux, invite plus avant,
L'esprit en communion vers cet Eden charmant.
Une clairière apparaît, d'une indicible beauté.
Émue, j'en ai le souffle coupé, tapis sacré de pureté.
Les Hyades ont brodé aux fils d'or et d'argent,
La rosée diaphane qui scintille d'un pur ornement.
Le délicat gravier se commue en fines perles blanches,
Les anges doivent chérir ce lieu, assis sur leurs branches.
J'ose poursuivre ma visite, envoûtée, conquise,
Heureuse de m'être perdue en cette nature exquise.
Un délicat cours d'eau se profile tel un ruban satiné,
Où j'étanche ma soif avant de continuer ce songe affiné.
Des papillons aux ailes bleues irisées, me guident en cadence,
Vers le plus beau tableau dont je ne pouvais rêver l'existence.
Une cascade, sertie d'une couronne d'émeraudes, princière,
Sublime mon regard, voile de larmes et d'irréelle lumière.
Avec déférence, Dame Nature en cette œuvre magistrale,
Glorifie ce paradis de sa grandeur ancestrale.
L'émotion est trop forte, je me sens défaillir en ce lieu divin,
Éblouie jusqu'à l'âme par l'écume blanche de l'écrin.
Je ne peux empêcher mes pleurs, accablée de tristesse,
Au fond de mon cœur, je sais, ce n'est que justesse,
Qu'il me faudra partir de ce site aux décors originels,
Afin de préserver cet Olympe de ces verts pastels.
Je n'espère qu'une chose, le jour de mon grand voyage,
Être accueillie en ces lieux, à l'angélique paysage.
Joyce