Le 05 - 12 - 2020
Les Issambres...fin
Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.
La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.
La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.
Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.
Mes chers amis, J'attire votre attention sur vos réponses à mes commentaires que vous écrivez sur vos blogs je ne vais jamais les lire.
Je ne peux pas répondre aux commentaires sans lien, je dois chercher, ce qui oblige ma vue à rester un peu trop devant l'écran au détriment des commentaires.
Merci mes amis de me comprendre.