Mes vacances en Charente et Charente Maritime - La Rochelle (4)

24.02.2013

La conserverie "la belle -iloise"

Depuis des décennies, et à vrai dire depuis trois générations, la conserverie la Belle Iloise perpétue sur la presqu'île de Quiberon la tradition des conserves gastronomiques de poissons. Le meilleur du poisson, travaillé à la main, entre dans la composition de ces conserves que tous s'accordent à trouver incomparables. Venez découvrir les ateliers de fabrication actuels et plongez dans le passé quiberonnais à travers les reconstitutions et films d'archives. Elu meilleur site de Tourisme industriel de Bretagne 1998. 50 000 visiteurs par an. La visite, guidée par une hôtesse est gratuite.

La conserverie la belle-iloise souhaite offrir aux amateurs ce qui se fait de mieux dans le domaine de la conserve gastronomique de poissons. Une visite guidée et gratuite de 45 minutes, qui allie l'observation d'un savoir-faire hors du commun, l'émotion en son et lumière d'un voyage à travers le temps, elle se termine par une dégustation de produits qui vous est gracieusement offerte.

La Conserverie la Belle Iloise perpétue la tradition des conserves gastronomiques de poissons et vous invite à une visite à coeur ouvert... Venez découvrir une conserverie moderne, observer un savoir-faire hors du commun, voyager en son et lumière à travers le temps avec les reconstructions de films et d'archives.

Le bateau ivre

Un autre extrait

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Arthur RIMBAUD (1854-1891)