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Les Gorges du Verdon...suite
Le 06 - 11 - 2015
Le Gorges du Verdon ...Suite
Quelques rochers que j'ai admirés de par leur taille...Oui c'est la montagne mais...Ce spectacle me stupéfie et me sidère toujours de par sa beauté naturelle.
Par grand soleil, nous avons beaucoup de brume...Les vapeurs d'eau des lacs mais surtout la mer Méditerranée si proche.
Histoire
La vallée du Verdon a été habitée par le peuple gaulois des Verguni.
Les gorges du Verdon n’attirent l’attention des voyageurs que tardivement. Les premières descriptions imprimées datent du tournant des XVIIIe et XIXe siècles, mais restent rares (une en 1782, une autre en 1804. Malgré le développement de la sensibilité aux beautés naturelles et la vogue du romantisme, ils ne remarquent qu’une coupure et ne s’attardent pas à la description d’un site accessible uniquement par des sentiers muletiers. Les gorges ne deviennent connues qu’avec la description qu’en fait Élisée Reclus en 1879, et la diffusion des guides touristiques (guides Joanne notamment à partir de 1877, Guide touristique de la Provence, guide Baedeker) à la Belle Époque.
Les gorges sont cartographiées par les Cassini (année 1770) et les ingénieurs géographes du roi, en 1778.
C’est Martel qui dirige la première expédition à descendre de bout en bout le canyon du Verdon (voir sentier Martel) ; cette expression de canyon est d’ailleurs de lui. Le tourisme se développe lentement dans les années 1880-1900 : la route est malaisée et dangereuse, les infrastructures (hôtels, restaurants, routes, sentiers) rares et peu confortables. De plus, le principal moyen de transport de l’époque, le chemin de fer, s’arrête à Saint-André-les-Alpes, ce qui oblige à louer des voitures pour venir voir les gorges
Dans les années 1890 (et jusqu’aux années 1920), des projets de retenues rendant le canyon navigables voient le jour. Le premier aménagement date de 1906 : le Touring club de France (TCF) trace un sentier qui permet de descendre dans les gorges. Le premier essor touristique des gorges date de la fin des années 1920 et des années 1930, sous l’impulsion du TCF : campagne de presse à partir de 1928, voyages de découverte, reportage diffusé au cinéma, visite de journalistes britanniques. Cette promotion est complétée par de nouveaux travaux en 1929 et 1930 : amélioration de la viabilité de la route, à l’initiative et en partie sur les fonds du TCF, aménagement de belvédères (dont le Point Sublime est le plus remarquable), incitation aux compagnies de transport local pour multiplier les dessertes, aménagement de nouveaux sentiers inaugurés en juin 1930, enfin création du refuge de Malines en 1936. Ces efforts attirent quelques milliers de touristes chaque année
Le site est devenu un site naturel protégé depuis le 7 mai 1990...A suivre