• Les primevères  et leurs feuillages ont bien souffert de cet hiver

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

    Les primevères !

     

     

     

    Les primevères !

     

     

     

    Primevère de printemps

    Veillés par une primevère solitaire
    nous nous sommes retrouvés à la lisière du monde.
    Les pétales nous regardaient surpris
    la terre encore blanche de neige
    les rayons du soleil embrumés.
    L'hiver est parti, tu l'as senti.
    Nous avons osé le désir éphémère
    ensemble
    nous nous sommes laissés éblouir.
    La chaleur de tes mains m'a caressée sans me toucher
    pétale primitif
    Ton regard m'a modelée
    neige de printemps
    Ton souffle a enluminé mon âme
    rayon de certitudes
    Tes mots ont su, pour un instant, orner notre futur
    Eternellement embrumé.

    Sybille Rembard, Beauté Fractionnée, 2002

     


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